Green Blade's Land
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 Les Ombres de Delimore : Extrait.

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Akavir
Roublard et boulet notoire
Akavir


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MessageSujet: Les Ombres de Delimore : Extrait.   Les Ombres de Delimore : Extrait. Icon_minitime25/10/08, 10:53 pm

«Bientôt, le fracas assourdissant des innombrables bottes de maille s'éleva au dessus de la baie de Dragonwood. Lorsque la Légion atteignit le village, il n'en restait plus qu'un tas de ruines fumantes, vides de vie. Sur le promontoire tout proche, des disaines de flambeaux illuminaient le lugubre bastion de Baleth, flamboyant au beau milieu des ombres tel l'oeil brillant d'un sombre gibier, pris dans un piège inextricable. Perdue dans les ténèbres, l'imposante silhouette de suie semblait se recroqueviller sur son perchoir, prête à frapper. Un beuglement sourd déchira l'obscurité, mélange confus de cris de guerre barbares, clameurs fanatiques et sanglots apeurés. Dos au mur, piégés entre la Légion et l'océan, nordiques, pirates et villageois partageraient un même destin funeste. Celui de la bête traquée, prise entre l'épée du chasseur et la falaise du désespoir. Pour Baleth et ses victimes, tout était fini.

Lorsque Lord Eldwyn Delimore et ses vassaux foulèrent à nouveau le sol de leurs aïeux, une aube écarlate perça l'horizon de jais, à l'est. Baignant le port et ses environs dans une lueur flamboyante, l'astre embrasa les centaines d'armures assoifées de sang qui, encerclant le fort assiégé, attendaient avec impatience l'heure de la mise à mort. La mer était rouge. Rouge du sang de ses fils et filles qui bientôt viendrait la souiller à jamais. Se tenant fièrement sur les vestiges calcinés de ce qui avait un jour été sa mairie, Delimore dégaina son glaive, encore imbibé du sang qu'il avait fait couler sur cette même plage tant de mois auparavant, et clama aux fidèles réunis à ses pieds qu'il avait tenu sa promesse, et que sa vengeance ferait trembler jusqu'au dernier des bandits qui avaient osé les chasser de leur terre natale. Tous, légionnaires comme anciens gardes du Lord, répondirent à l'appel, leurs innombrables voix vengeresses se mêlant en une seule et même clameur meurtrière. Planant implacablement jusqu'au sommet du promontoire, ce funeste rugissement fit vaciller les flambeaux illuminant Dragonwood tout comme la proie cligne des yeux face à la mort, ne pouvant supporter la vue du prédateur prêt à frapper. Lorsque les rayons écarlates de l'aube justicière vinrent se mêler à la lame souillée de sang impur du Lord, le pacte était conclu, le sort de son gibier, scellé... le destin de tout un peuple et sa lignée allait se jouer.
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Delimore : Extrait.   Les Ombres de Delimore : Extrait. Icon_minitime25/10/08, 10:54 pm

Ce fut ce terrible hurlement de guerre poussé par les loyalistes qui réveilla mon ancêtre et celui de Mac, parqués misérablement dans une des casernes de Fort Dragonwood. Aussitôt, les deux amis comprirent. Le grand jour était finalement arrivé. Le jour qui verrait leur revanche accomplie. Leur plan était prêt, leur détermination inébranlable, et leur soif de vengeance intarissable. N'écoutant que leur courage, le maire et son adjoint allaient prouver que deux hommes seuls pouvaient changer le cours de l'histoire. Aussi, quand leur geôlier, un horrible contremaître borgne doté d'une sadicité sans bornes, vint leur annoncer qu'ils serviraient d'otages afin de stopper Delimore, Ben et Maverick se jettèrent sur lui par surprise, sans hésiter une seule seconde. Le pirate était armé mais, encouragés par la bravoure de leurs chefs, les autres villageois montèrent eux aussi au créneau et firent payer à ce fils de truie ( Gromion cracha un bon coup sur le sol à ce stade du récit ) d'interminables mois de cruelle occupation. Délaissant le cadavre boursouflé de leur ancien bourreau, Ben et Maverick ordonnèrent à leurs concitoyens de rester à l'abri, s'armèrent de l'équipement du pirate, et se faufilèrent à l'extérieur.

Avant même que la fureur du combat ne vienne déchirer leurs tympans, l'odeur âcre et metallique du sang fraichement répandu leur donna la nausée. Des disaines de cadavres hérissés de flèches jonchaient le sol désormais écarlate de la cour du fort. Les nordiques postés sur les remparts tombaient comme des mouches, mais continuaient à tirer à l'arc en poussant des hurlements inhumains, leurs silhouettes transpercées s'écroulant sous l'horizon flamboyant. Un moment interdits, mon ancêtre et son ami entendirent soudain un grondement terrible, puis quelquechose d'énorme fendit les cieux embrasés, et une des tours de garde bondée de barbares implosa dans un fracas inimaginable, répandant dans les environs un mélange écoeurant de matériaux concassés et de corps broyés. Reprenant leurs esprits, Ben et Maverick se faufilèrent du mieux qu'ils le purent d'abri en abri, alors qu'une véritable grêle de projectiles s'abattait sur le bastion en une averse de mort. Les traits de baliste et les boulets de catapulte assombrissaient le ciel de rubis, pulvérisant hommes et fortifications sur leur passage. Bientôt, les corps s'empilèrent les uns sur les autres, les mourants se faisant littéralement écraser sous le poids de nouveaux cadavres venus s'écrouler sur eux, trois flèches plantées dans le dos. Pétrifiés à la vue de ce spectacle apocalyptique, le maire et son ami réalisèrent trop tard qu'ils avaient été repérés. Cinq ou six pirates, réfugiés sous un autre abri, bondirent lestement de leur couvert et se jettèrent sur eux, l'épée au clair, en proférant d'horribles insultes. Les deux premiers ne firent pas trois mètres, transpercés de part en part. Trois autres furent furent fauchés à mi-chemin par un trait de baliste égaré qui éventra le rempart à quelques mètres seulement de Maverick. Le dernier boucanier fut écrasé par une poutre arrachée à la tour de garde la plus proche par un boulet de catapulte. Alors, Ben et lui se rendirent compte qu'ils étaient pris au piège, impuissants. La forteresse s'effondrait, réduite en charpie, par les tirs d'armes de siège. Soudain, un éclair de lucidité traversa leurs esprits terrifiés : la caserne! Faisant volte-face, ils se rendirent compte avec horreur que deux ou trois traits de baliste avaient effleuré de peu le frêle bâtiment en bois recouvert de chaume qui abritait dérisoirement leurs familles. Immédiatement, toute peur de mourir s'évanouit en eux : à quoi bon vivre sans leurs femmes et leurs enfants? N'écoutant que leur courage, les deux villageois bondirent hors de leur repli et se jettèrent sur ce qu'il restait d'un escalier menant au corps de garde, courant à en perdre haleine sous la pluie de mort, alors que leur ancien abri s'effondrait dans leurs dos sous les décombres d'une tour transpercée de part en part, et qui sombra dans la falaise avec tous ses occupants. Alors que le bâtiment éventré se fracassait trente toises plus bas en un grondement de fin du monde, Ben et Maverick réussirent enfin à se hisser sur les remparts émiettés, et chargés de cadavres en tout genre.
Et ce qu'ils virent fit chavirer leurs coeurs, de soulagement et d'effroi mêlés.
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Delimore : Extrait.   Les Ombres de Delimore : Extrait. Icon_minitime25/10/08, 10:54 pm

A leurs pieds, une véritable marée d'armures flamboyantes sous l'aube écarlate venait s'échouer sur les flancs du fort, telle une écume humaine prête à inonder le bastion à la moindre fuite de ses fortifications. Au dessus de cet océan d'âmes vengeresses voguaient d'innombrables étendards, leurs immenses voiles tantôt écarlates, tantôt gris-bleu claquant fièrement au vent. Sombre armada trônant au centre de cette mer d'acier, balistes et catapultes regroupées à couvert au sein des ruines du village expédiaient à intervalle régulier leurs harpons mortels sur leur agonisante proie. Au rythme infernal des tambours, les bras des archers se tendaient en une imposante vague de mort qui, barrant l'horizon de part en part, projettaient d'innombrables et fatales éclaboussures à pointes de fer qui déferlaient sur la forteresse trempée par le sang de ses occupants. Balayé par la tempête, Fort Dragonwood n'allait pas tarder à sombrer avec tout son équipage sous l'invincible maëlstrom de ses assaillants...

Foudroyés par cet ouragan de destruction, Ben et Maverick ne purent que constater, avec horreur, que la furie des armes de siège redoublait de violence. Bientôt, il n'y aurait plus âme qui vive sur ce rocher maudit. Tous, pirates, nordiques comme villageois finiraient ensevelis sous leurs propres fortifications. Totalement impuissants, le maire et son adjoint se laissèrent engloutir par la gueule du désespoir, et maudirent mille fois le nom honni de Baleth. Et, comme si il eût prit vent de leurs injures, Baleth de Dragonwood fit enfin son apparition, Sindri à ses côtés, sur ce qui restait du corps de garde, à quelques toises seulement de mon ancêtre. Au même moment, la pluie de mort cessa, brutalement. Un silence irréel tomba lourdement sur le champ de bataille devenu charnier. Ben et Maverick croisèrent leurs regards, interdits. Les nordiques meurtris levèrent des yeux hagards vers les cieux écarlates. Aucun projectile ne venait plus les assombrir. Baleth cracha un juron dans une langue incompréhensible. Soudain, d'innombrables claquement, secs, se firent entendre. Dans le dos de Ben, et partout tout au long de la muraille, une forêt d'innombrables échelles venait de se fracasser sur les mâchicoulis émiettés. Pris de panique, Maverick risqua un timide coup d'oeil en contrebas. Aussitôt, il se jetta sur le sol, le visage contracté par la peur. Car celui qui gravissait sous leurs pieds, un par un, les échelons de la vengeance, c'était leur maître. C'était Lord Eldwyn Delimore.
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Delimore : Extrait.   Les Ombres de Delimore : Extrait. Icon_minitime25/10/08, 10:55 pm

Il n'y aurait pas de prisonniers. Saisissant Maverick par l'épaule, Ben le jetta à couvert dans l'escalier fracassé, et lui sauva par la même occasion la vie. Car lorsque le seigneur Delimore bondit avec fureur sur le chemin de garde jonché de cadavres, il n'y avait plus de pirates, plus de nordiques ou de villageois à ses yeux, exorbités par la rage. Seulement autant de traîtres à exécuter sans la moindre pitié. Ben et Maverick eurent peine à le reconnaître, tant la vengeance avait corrompu ses traits autrefois si nobles en une infâme parodie de visage. Les joues creusées, la bouche hideusement contractée en un rictus cadavérique, ses yeux azur hier encore si purs et aujourd'hui zébrés de rouge par la perversion de la haine, Lord Delimore portait le masque de la revanche.
Celui qui personnifiat le carnage : le visage de la mort, qui reflète sur ses traits odieux les travers les plus sombres de l'âme humaine. Oui, la face qui parcourait frénétiquement le champ de bataille à la recherche de sa proie n'avait plus rien de son ancienne grâce, de sa gravité passée, de son port hier si altier. Il n'y avait plus de Lord Eldwyn Delimore. Seulement un homme armé, et assoifé de sang.
Lorsque son regard meurtrier croisa celui, fanatique, de Baleth, ce fut comme si deux éclairs s'entrechoquaient, comme si deux raz-de marée se fracassaient l'un sur l'autre, ou que deux ouragans se rencontraient. Car désormais, Delimore jouait à armes égales avec le pirate. Ils semblaient maintenant aussi fous l'un que l'autre, et leur insanité croisa le fer par le biais de leurs yeux de forcenés. Ennemis mortels, voilà qu'ils se retrouvaient liés et unis par la même frénésie vengeresse, tels deux ombres antagonistes issues d'une même entité vengeresse, maudite, ivre de revanche, qui ne connaîtrait jamais le repos avant d'avoir provoqué sa propre chute. C'est ce que ne put s'empêcher de penser Ben, mon aïeul. Baleth en ricanna convulsivement, un rictus vicieux aux lèvres, sa face hideuse suintant de fourberie malsaine.

Mais ce n'était pas pour cela qu'il se réjouissait. Car le pirate machiavélique avait un dernier tour dans son infâme sac. Au loin, une lugubre plainte couvrit le fracas metallique des lourdes bottes gravissant avec peine les échelles. Une corne de brume gémissait, puis une autre vint se joindre à sa litanie, puis deux, puis trois, jusqu'à faire trembler les fondations même de Fort Dragonwood. Lentement, très lentement, ce qui avait un jour été Lord Delimore tourna la tête vers l'épicentre de la sinistre complainte. Vers l'ouest. Vers la mer.

Il ne put détacher son regard aliéné de ce qu'il vit, et n'en remarqua même pas la présence de son ancien maire, flanqué de son pauvre adjoint, pétrifié. Ben, plus téméraire, s'aventura à risquer un coup d'oeil par dessus les créneaux brisés. Il retomba bien vite, hagard. A l'horizon, une armada de drakkars nordiques était apparue, fantomatique, à travers les ombres vaporeuses du crachin matinal. Bientôt, les hourras des barbares survivants emplirent le fort, se mêlant au gémissement lugubre, primal, issu du fin fond du septentrion, et qui leur était si familier. Longuement, le rire hystérique de Baleth plana sur le bastion brisé, croassement sadique perdu parmi le rugissement implacable de ses guerriers. Ben et Maverick se serrèrent l'un contre l'autre, tremblant de peur, à bout de nerfs. Une onde de stupeur parcourut l'océan des assaillants. Delimore tomba à genoux, foudroyé, misérable, vaincu. De la caserne s'éleva le sanglot étouffé des femmes et des enfants.
C'était un piège.»
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MessageSujet: Re: Les Ombres de Delimore : Extrait.   Les Ombres de Delimore : Extrait. Icon_minitime25/10/08, 10:56 pm

A ce stade précis du récit, la voix envoûtante de Gromion se stoppa soudainement, et les yeux embués du vieil homme vinrent se plonger dans ceux, tapis dans l'obcurité, de ses deux invités.
L'un d'eux se leva brutalement, renversant sur le coup le fragile tabouret sur lequel il s'était jusque là tenu, durant toute l'histoire, attendant patiemment son heure. Mais là, il n'en tenait plus. Empoignant l'ermite par le col, le soulevant du sol comme s'il ne pesait rien, l'étranger lui susurra à l'oreille, en un murmure froid comme la mort, dénué de toute émotion : «Parle, ou je te tue». Le deuxième inconnu bondit lui aussi de son tabouret à ce mot, et saisit son compère par le bras. «Non, ne fait pas ça, pas ici, pas maintenant, maîtrise-toi par Ulen!» Mais il ne reçut qu'un ricanement méprisant comme réponse. Refermant lentement mais inexorablement l'étau implacable de ses doigts autour du cou fragile du vieil homme, l'étranger laissa échapper un sifflement de satisfaction inhumain, alors que les clavicules de Gromion se mettaient à craquer horriblement, sur le point de rompre. Alors, le deuxième inconnu n'en tint plus. Se jettant sur son camarade, il lui fit perdre l'équilibre. Le corps inanimé de l'ermite s'affala lourdement sur le sol nu de la petite cabane. Puis tout alla très vite. Le meurtrier s'écroula sur la chandelle solitaire qui illuminait la modeste pièce d'une lueur blafarde. La flamme entra en contact avec le lit du vieil homme. Fourré de paille. En une seconde, le feu se propagea à toute la bâtisse. Le toit de chaume s'embrasa en un éclair.
Les deux compères se contemplèrent les yeux dans les yeux, alors que l'enfer se déchainait autour d'eux. Mais le vrai enfer, c'était dans le regard démoniaque du tueur qu'il fallait le chercher. Son ami ne put réprimer une grimace de dégoût, révélant une paire d'incisives jaunâtres anormalement développées. «Ariel, là, il faut vraiment qu'on parle.»

Au même moment, de puissants coups de hache firent ployer la robuste planche en bois qui barrait l'entrée de la hutte, révélant la silhouette imposante d'un véritable colosse, qui empoigna sans ménagement les deux compères, avant de les tirer brutalement hors de la cabane en proie à un véritable déluge de feu. Les trois mercenaires fixèrent longuement le brasier, silencieux. Quelque part sous les poutres embrasées, venait de s'éteindre leur seul espoir, consumé par la colère d'Ariel.
Et avec Percy Gromion, c'était le secret de son ancêtre Ben, et de toute la lignée des Delimore, qui partait en fumée. Du haut du promontoire tout proche, la complainte enrouée de la cloche de Fort Delimore se fit entendre, sombre présage, à des lieues à la ronde. Ariel venait de mettre le feu aux poudres. Illuminée par le brasier, la mer toute proche se teinta du même rouge écarlate qui avait vu, cent ans plus tôt, la chute de Baleth le Fourbe, d'Eldwyn Delimore, et la malédiction de tout un peuple, marqué à jamais par la haine. Une fois de plus, le sang des ses fils venait se mêler à l'océan qui leur avait donné la vie. L'histoire se répétait.
Le beuglement confus des gardes de Delimore envahit bien vite toute la baie.
C'était un piège.

Ce dernier passage ne fait pas partie de l'oeuvre achevée, où Gromion finit son récit en vie. C'était juste pour vous faire comprendre que la véritable histoire des Ombres n'est pas celle de Ben et Maverick. Alors vous m'excuserez pour ce dernier paragraphe assez maladroit, mais je l'ai pondu en vingt minutes. Si vous voulez la suite, mais aussi... le début... vous savez à qui demander!
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